Hommage à la Muraille : retour en images…

Hommage à la Muraille : retour en images…

Près de 5 000 visiteurs ont répondu présents pour participer à l’aventure Muraille !

De nombreuses visites se sont ainsi succédées depuis les Journées Européennes du Patrimoine du 17 septembre. Elles ont permis à un public particulièrement diversifié : habitants, scolaires, élus, professionnels, associations et plus globalement toutes celles et ceux qui souhaitaient découvrir ce lieu insolite d’arpenter les quelques 8 étages et 2 entrées scénographiés à cet effet. 

Autant de visites organisées grâce à tous les salariés volontaires qui, malgré une météo parfois bien rude, ont répondu présents pour accueillir et informer les nombreux participants.

Et parce que 2023 sera l’année de la déconstruction extérieure de la Muraille, nous avons choisi de prolonger cet hommage à travers notre carte de vœux que vous allez bientôt découvrir ! En effet, cette action sera certainement spectaculaire car visible de nombreux endroits depuis Clermont-Ferrand et bien au-delà… Il s’agit de transmettre un message tourné l’avenir car la Muraille laissera place à un parc urbain. Un très beau projet qui inscrit notre fabrique urbaine comme acteur à part entière d’une ville en pleine transformation. Un projet d’autant plus remarquable à l’échelle d’assemblia qu’il a actionné la grande diversité de nos savoir-faire avec le relogement des habitants, respectueux de leur rythme de vie, à travers aussi l’exemplarité écologique qui nous a guidé et l’usage de filières d’économie circulaire, de recyclage et les nombreuses heures d’insertion sociale par l’économie.

A noter que la pelle mécanique commencera le grignotage début avril pour une fin d’intervention programmée d’ici la fin de l’année 2023.

Assemblia et l’association AVEC France Victimes 63 officialisent leur partenariat  pour faciliter le relogement des femmes victimes de violences intra-familiales

Assemblia et l’association AVEC France Victimes 63 officialisent leur partenariat pour faciliter le relogement des femmes victimes de violences intra-familiales

Marion Canalès, présidente d’assemblia, Michelle Hufnagel, présidente de l’association d’Aide aux Victimes
d’Infraction Pénales, AVEC France Victimes 63, ainsi que son directeur David Degery se sont donnés rendez-vous
ce jeudi 24 novembre pour officialiser le partenariat qui lie, depuis quelques années, ces deux acteurs venant en
aide aux femmes victimes de violences intra-familiales. Une date symbolique, veille de la journée internationale
de lutte contre les violences faites aux femmes.

Une prise en charge globale des victimes
Assemblia en tant que bailleur social, a pour mission fondamentale de favoriser l’accès au logement auprès des
ménages défavorisés. De son côté, l’association AVEC France Victimes 63 propose une prise en charge globale des
difficultés rencontrées par les victimes grâce à un personnel pluridisciplinaire composé de juristes, psychologues
et travailleurs sociaux. Elle reçoit notamment des femmes victimes de violences intra-familiales qui ont besoin
d’être relogées en urgence, afin de les mettre à l’abri. Assemblia répond présent !

Proposer un logement rapidement
Cette convention concrétise une procédure permettant de répondre au mieux au caractère d’urgence des
situations que l’association AVEC France Victimes 63 gère au quotidien. Dès lors que l’association reçoit une
famille en difficulté, les intervenantes sociales, avec l’accord de celle-ci, préviennent assemblia.
Les demandes de logement des familles accompagnées par l’association sont étudiées de façon personnalisée par
assemblia. Il s’agit de prendre en compte leur parcours individuel, les critères inhérents à leur situation. Comme
la loi le prévoit, la demande de logement est soumise à la commission d’attribution du bailleur, tout en ayant en
tête le caractère d’urgence. A noter que les commissions d’attribution ont lieu deux fois par semaine, permettant
ainsi à assemblia d’être réactif.

Un travail partenarial
Les intervenantes sociales de l’association AVEC France Victimes 63 rencontrent régulièrement le référent
Assemblia, lors de réunions permettant d’échanger sur les situations et travailler sur un logement prenant en
compte les différentes contraintes. Ces échanges sur les situations donnent lieu à des rencontres individuelles
avec les familles. Il arrive également qu’assemblia mette certains de ses locataires en relation avec l’association.

Pour Marion Canalès, présidente d’assemblia : « Ce partenariat correspond à un prolongement logique du rôle
d’assemblia en tant que bailleur social. Le logement est sans aucun doute un facteur majeur pour se reconstruire
face aux violences intra-familiales. C’est donc une réelle satisfaction d’apporter cette aide concrète aux victimes
prises en charge par l’association AVEC France Victimes 63. »

Pour Michelle Hufnagel, présidente d’AVEC France Victimes 63 : « une mise à l’abri de façon urgente, un cocon
sécurisé pour se protéger, ainsi que ses enfants, un avenir pour se reconstruire… pour chacune des victimes, le
nouveau logement est l’un des piliers indispensables pour s’en sortir. Merci à Assemblia qui répond présent, depuis
des années, à nos côtés. »

INFORMATIONS PRATIQUES
L’association AVEC France Victimes 63 est à l’écoute des victimes, de leur entourage, des témoins…
Elle est située : 72 avenue d’Italie à Clermont-Ferrand
Ses permanences ont lieu du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Tel : 04 73 90 12 24 – avec63@orange.fr

L’insertion sociale : un levier majeur d’assemblia au service de l’intérêt général

L’insertion sociale : un levier majeur d’assemblia au service de l’intérêt général

C’est un engagement qui ne date pas d’hier. Et qui symbolise à lui seul l’importance que revêt l’insertion sociale pour la fabrique urbaine de l’Ouest régional. Depuis plus de 20 ans, assemblia intègre des clauses spécifiques dans ses marchés d’appel d’offres de chantier, fidèle à ses missions d’intérêt général. Le but ? Permettre à des publics en difficulté d’accéder au marché du travail. Car ces clauses imposent aux entreprises de réserver une partie des heures de chantier à des actions d’insertion sociale. Les résultats sont là : avec l’aide de ses partenaires, assemblia dépasse très largement ses objectifs. Et voit de nombreux bénéficiaires retrouver le chemin de l’emploi.

Retour aux origines. Les clauses d’insertion sociale par l’économie auront bientôt 20 ans. Elles ont été rendues obligatoires en 2004, au moment de l’ANRU 1 (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). Le service du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi de Clermont Auvergne Métropole – le PLIE, premier interlocuteur d’assemblia sur le sujet – a créé en 2006 la C.E.G.C (Cellule Emploi Grands Chantiers) qui est aujourd’hui le guichet unique de la clause sociale sur le territoire. Ainsi, les premières clauses apparaissent sur le territoire métropolitain pour le marché d’appel d’offres du chantier du tramway de Clermont-Ferrand. Et pour assemblia, il faut remonter à ses premiers chantiers de rénovation thermique, de résidentialisation et de construction dans le cadre du NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain) pour voir apparaître ce dispositif.

« Si en 2006 assemblia a démarré son action en intégrant la clause d’insertion dans ses marchés dans le cadre des marchés de l’ANRU, l’entreprise a très vite poussé sa réflexion pour que ses prestataires poursuivent cette démarche au-delà du cadre légal », explique Marion Canalès, présidente d’assemblia. « Depuis, la dynamique vertueuse fonctionne, comme en témoigne la progression vertigineuse du nombre d’heures réalisées en insertion. De 21 000 heures en 2006, nous sommes fiers d’avoir multiplié ce nombre par 5 ! ». 

« Les bénéficiaires sont toujours des personnes du bassin clermontois »

Mais en mettant en œuvre ces clauses d’insertion sociale, assemblia n’a pas fait que répondre à une obligation légale. Le bailleur s’est aussi engagé dans une démarche forte. Il s’agit pour la fabrique urbaine d’améliorer l’équité et la cohésion sociale au sein de son parc immobilier. Elle donne ainsi une image de la culture du travail dans les quartiers. « C’est aujourd’hui un objectif à part entière dans la réalisation de nos missions d’intérêt général », poursuit Marion Canalès. « L’offre logement reste bien entendu notre premier levier d’action. Cependant, d’autres pistes, telles que la clause d’insertion, sont essentielles. » Plus largement, l’insertion sociale par l’économie permet à assemblia de montrer et démontrer son implication pour ses locataires tout en adoptant une démarche citoyenne.

Des règles simples impliquant donneurs d’ordre, entreprises et acteurs du secteur de l’insertion

Les clauses locales d’insertion présentes dans les marchés d’appel d’offres d’assemblia concernent à la fois des opérations de réhabilitation, de construction ou d’aménagement lorsque celles-ci dépassent les 90 000 euros. Les entreprises prestataires sont appelées à intégrer un minimum de 5% des heures travaillées pour une action d’insertion. C’est une condition d’exécution du marché que l’entreprise prestataire s’engage à respecter. La mise en œuvre de cette clause n’a évidemment aucune influence sur le choix de l’entreprise. Le prestataire reste libre de choisir les modalités d’exécution des clauses. Il peut passer par la sous-traitance ou la co-traitance à une entreprises d’insertion. Il peut opter pour la mise à disposition d’un salarié en insertion via une association intermédiaire, une entreprise de travail temporaire d’insertion ou un groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification. Enfin, l’entreprise peut préférer l’embauche directe de personnes en difficultés d’insertion.

Des publics concernés très diversifiés

Les bénéficiaires de ces clauses sociales d’insertion de la société d’économie mixte (SEM) qu’est assemblia sont des personnes sans emploi cumulant les difficultés professionnelles et sociales, présentant un bas niveau de qualification, ne pouvant accéder à l’emploi sans accompagnement sur la durée. Les personnes particulièrement concernées sont les demandeurs d’emploi de longue durée, les allocataires du RSA, les femmes isolées avec enfants à charge ou encore les personnes résidant dans un quartier prioritaire défini par le contrat ville. Comme le rappelle Fanny Égal, juriste d’assemblia et référente insertion sociale, le dispositif s’adresse aux habitants du territoire : « Les bénéficiaires sont toujours des personnes du bassin clermontois. Cela permet aux personnes de pouvoir facilement se déplacer sur le chantier ». Les heures d’insertion concernent très souvent le gros-œuvre ou des lots comme la plâtrerie-peinture.

Les objectifs 2021 d’heures d’insertion dépassés de 50%

Pour parvenir à ces objectifs ambitieux, le service juridique a adapté la rédaction de ses documents contractuels pour tenir compte de l’application de l’article 14 qui fait de la clause sociale une condition d’exécution du marché que l’entreprise s’engage à respecter. Dans la mise en œuvre, le PLIE joue un rôle majeur de facilitateur auprès d’assemblia. « Le PLIE, une fois les titulaires des marchés identifiés, aide les entreprises qui ne connaissent pas le dispositif », décrypte Fanny Égal. « Il a un rôle de conseil et d’accompagnement, il fait le point aussi sur les chantiers pour s’assurer que les règles sont respectées ».

Assemblia travaille main dans la main avec des partenaires de confiance

Autrement dit, la mission du PLIE est de fournir un service public gratuit clé en main. : « Nous intervenons en amont de chaque marché, au moment du lancement d’appel d’offres » précise Yassin Boumallassa, chargé de mission clause sociale à Clermont-Auvergne Métropole dans le cadre du Nouveau programme de rénovation urbaine. « Le PLIE a également un regard sur les types de prestations pour qu’elles ne demandent pas une expertise trop poussée qui ne correspondrait pas aux profils des personnes éloignées du marché de l’emploi. Nous sommes attentifs à ce que la prestation soit suffisamment longue pour être formatrice et si elle correspond au marché de l’emploi. Auprès des petites entreprises et des artisans, nous remplissons le rôle du service RH qu’ils n’ont pas. C’est le PLIE qui fait le lien entre les entreprises et les demandeurs d’emploi ».

Des objectifs largement atteints

Depuis plusieurs années, assemblia a décidé d’étendre cette démarche des clauses d’insertion sociale à l’ensemble de ses marchés de travaux, au-delà donc des marchés liés au NPNRU. C’est ainsi qu’assemblia est parvenu à atteindre le chiffre conséquent de 37 492 heures d’insertion réalisées en 2021, beaucoup plus – 50% – que les 24 844 heures initialement prévues. L’an passé, les clauses ont bénéficié à 112 demandeurs d’emploi et ont permis la création de 6 CDI et 7 CDD. C’est le résultat du travail de coopération entre le service juridique d’assemblia, du PLIE et des entreprises, PME ou grands groupes, qui jouent le jeu pour favoriser l’insertion sur leurs chantiers. Nombreuses sont les opérations au cours desquelles le nombre d’heures d’insertion prévues initialement est largement dépassé.

« Toucher un public de demandeurs d’emploi plus diversifié »

Clermont, Beaumont… Des chantiers références

Pour Yassin Boumallassa, le chantier de la déconstruction de la Muraille de Chine à Clermont-Ferrand est un bel exemple en matière d’insertion sociale par l’économie : « le PLIE a mis en place une formation pour la prestation de désamiantage pour laquelle l’entreprise DEMCY et un de ses prestataires étaient à la recherche de main d’œuvre. Cinq personnes sont allées se former une semaine à Lyon. Aujourd’hui, deux d’entre elles sont en CDI chez DEMCY et un troisième est en CDI chantier. Ils travaillent actuellement sur le chantier de la Muraille. Et DEMCY est prêt à réitérer l’expérience ! » s’enthousiasme-t-il.

Autre exemple, celui des travaux de la démolition de l’Allée des Dômes en 2020 dans le cadre du NPNRU quartier Saint-Jacques. Ce chantier a représenté pas moins de 7 120 heures issues du marché de la déconstruction. Et une personne originaire du quartier Saint-Jacques a, là encore, été embauchée en CDD sur le chantier.

Et toutes les communes du territoire peuvent en bénéficier. Sur le chantier de la résidence Le Parc des Liondards à Beaumont livré il y a quelques semaines, cela a été le cas pour la construction d’une trentaine de logements, en dehors du cadre de l’ANRU. Pour cette opération, 1 813 heures d’insertion étaient initialement prévues… 8 414 heures ont finalement été réalisées, soit près de 5 fois plus. Deux embauches directes ont été effectuées en plus des missions d’intérim.

Assemblia va plus loin en faveur de l’insertion sociale par l’économie

Au-delà de ces clauses d’insertion sociales dans le cadre des marchés de travaux, de nombreux contrats d’insertion sont conclus chaque année par assemblia. Pour assurer le gardiennage, l’entretien et le nettoyage des paliers et escaliers de son parc de 10 000 logements, le bailleur s’engage auprès du groupe Job’Agglo et recrute près de 50 équivalents temps plein chaque année. En 2021, cela a représenté 52 ETP pour 95 246 heures de travail. Ces contrats permettent à des personnes exclues du monde du travail de retrouver le chemin de l’emploi tout en bénéficiant d’un accompagnement spécifique pour sortir de la précarité. Et pour Pierre Camminada, directeur général adjoint d’EJA – Job’Agglo, le niveau d’exigence d’assemblia est élevé : « Ce n’est pas parce qu’on est une structure d’insertion que la qualité ne doit pas être au rendez-vous ! Le curseur est le même parce qu’au bout de la chaîne, il y a le locataire. Ce niveau d’exigence est formateur pour notre public. Les personnes sont particulièrement suivies sur leur lieu de travail ».

A côté de cela, de nombreux autres dispositifs d’insertion sociale par l’économie sont mis en place par assemblia. Avec « Emploi et diversité » par exemple, le bailleur met en relation des demandeurs d’emploi issus des Quartiers Prioritaires de la Ville avec ses métiers. Au « Club de recherche d’emploi » aussi, assemblia présente ses métiers et mène des entretiens. Sur le terrain, des échanges sont organisés entre les gardiens et des personnes éloignées de l’emploi pour les familiariser avec leurs missions. Enfin, des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général sont régulièrement accueillies et encadrées par des salariés volontaires.

De nouveaux défis pour assemblia

Pourquoi s’arrêter là ? Aujourd’hui, assemblia identifie de nouveaux enjeux. L’idée est de développer les clauses d’insertion dans les marchés de services et les marchés de maîtrise d’œuvre notamment. Pour Yassin Boumallassa, il est important de diversifier les types de clauses : « Cette évolution permet de toucher un public de demandeurs d’emploi plus diversifié, notamment de féminiser ce public, encore trop masculin car plus directement concerné par les clauses liées aux travaux sur les chantiers ». Mais ce n’est pas tout. Assemblia souhaite aussi développer d’autres types de clauses. « Notre but est aussi de mettre en place des clauses environnementales » dévoile Fanny Égal. « Le PLIE travaille déjà sur ces thématiques pour que nous puissions prochainement les mettre en œuvre ». Car l’objectif des prochains mois et des prochaines années est clair pour la présidente de la fabrique urbaine : « Nous voulons aller plus loin, notamment dans la diversité des prestations pouvant faire l’objet d’une clause d’insertion, afin de toucher un plus large public de personnes éloignées du marché du travail » conclue Marion Canalès. Un travail de fourmi passionnant et engagé, résolument ancré dans l’ADN d’assemblia.

Zoom sur le dernier numéro de Voisinage, le magazine des locataires assemblia

Zoom sur le dernier numéro de Voisinage, le magazine des locataires assemblia

En octobre, les locataires d’assemblia ont reçu le dernier numéro de ce petit magazine, qui comporte un dossier spécial de 2 pages listant les chiffres importants et les actions marquantes réalisées par assemblia dernièrement.
Plus d’autres sujets à ne pas manquer…
Publié trois fois par an, Voisinage fait une belle part aux photos dans ses 4 pages, pour être lu rapidement et facilement ! 
Comment se le procurer ?
– Parce que certains de nos locataires sont attachés au format papier, le journal est distribué directement dans les boîtes aux lettres.