L’insertion sociale : un levier majeur d’assemblia au service de l’intérêt général

L’insertion sociale : un levier majeur d’assemblia au service de l’intérêt général

C’est un engagement qui ne date pas d’hier. Et qui symbolise à lui seul l’importance que revêt l’insertion sociale pour la fabrique urbaine de l’Ouest régional. Depuis plus de 20 ans, assemblia intègre des clauses spécifiques dans ses marchés d’appel d’offres de chantier, fidèle à ses missions d’intérêt général. Le but ? Permettre à des publics en difficulté d’accéder au marché du travail. Car ces clauses imposent aux entreprises de réserver une partie des heures de chantier à des actions d’insertion sociale. Les résultats sont là : avec l’aide de ses partenaires, assemblia dépasse très largement ses objectifs. Et voit de nombreux bénéficiaires retrouver le chemin de l’emploi.

Retour aux origines. Les clauses d’insertion sociale par l’économie auront bientôt 20 ans. Elles ont été rendues obligatoires en 2004, au moment de l’ANRU 1 (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). Le service du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi de Clermont Auvergne Métropole – le PLIE, premier interlocuteur d’assemblia sur le sujet – a créé en 2006 la C.E.G.C (Cellule Emploi Grands Chantiers) qui est aujourd’hui le guichet unique de la clause sociale sur le territoire. Ainsi, les premières clauses apparaissent sur le territoire métropolitain pour le marché d’appel d’offres du chantier du tramway de Clermont-Ferrand. Et pour assemblia, il faut remonter à ses premiers chantiers de rénovation thermique, de résidentialisation et de construction dans le cadre du NPNRU (Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain) pour voir apparaître ce dispositif.

« Si en 2006 assemblia a démarré son action en intégrant la clause d’insertion dans ses marchés dans le cadre des marchés de l’ANRU, l’entreprise a très vite poussé sa réflexion pour que ses prestataires poursuivent cette démarche au-delà du cadre légal », explique Marion Canalès, présidente d’assemblia. « Depuis, la dynamique vertueuse fonctionne, comme en témoigne la progression vertigineuse du nombre d’heures réalisées en insertion. De 21 000 heures en 2006, nous sommes fiers d’avoir multiplié ce nombre par 5 ! ». 

« Les bénéficiaires sont toujours des personnes du bassin clermontois »

Mais en mettant en œuvre ces clauses d’insertion sociale, assemblia n’a pas fait que répondre à une obligation légale. Le bailleur s’est aussi engagé dans une démarche forte. Il s’agit pour la fabrique urbaine d’améliorer l’équité et la cohésion sociale au sein de son parc immobilier. Elle donne ainsi une image de la culture du travail dans les quartiers. « C’est aujourd’hui un objectif à part entière dans la réalisation de nos missions d’intérêt général », poursuit Marion Canalès. « L’offre logement reste bien entendu notre premier levier d’action. Cependant, d’autres pistes, telles que la clause d’insertion, sont essentielles. » Plus largement, l’insertion sociale par l’économie permet à assemblia de montrer et démontrer son implication pour ses locataires tout en adoptant une démarche citoyenne.

Des règles simples impliquant donneurs d’ordre, entreprises et acteurs du secteur de l’insertion

Les clauses locales d’insertion présentes dans les marchés d’appel d’offres d’assemblia concernent à la fois des opérations de réhabilitation, de construction ou d’aménagement lorsque celles-ci dépassent les 90 000 euros. Les entreprises prestataires sont appelées à intégrer un minimum de 5% des heures travaillées pour une action d’insertion. C’est une condition d’exécution du marché que l’entreprise prestataire s’engage à respecter. La mise en œuvre de cette clause n’a évidemment aucune influence sur le choix de l’entreprise. Le prestataire reste libre de choisir les modalités d’exécution des clauses. Il peut passer par la sous-traitance ou la co-traitance à une entreprises d’insertion. Il peut opter pour la mise à disposition d’un salarié en insertion via une association intermédiaire, une entreprise de travail temporaire d’insertion ou un groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification. Enfin, l’entreprise peut préférer l’embauche directe de personnes en difficultés d’insertion.

Des publics concernés très diversifiés

Les bénéficiaires de ces clauses sociales d’insertion de la société d’économie mixte (SEM) qu’est assemblia sont des personnes sans emploi cumulant les difficultés professionnelles et sociales, présentant un bas niveau de qualification, ne pouvant accéder à l’emploi sans accompagnement sur la durée. Les personnes particulièrement concernées sont les demandeurs d’emploi de longue durée, les allocataires du RSA, les femmes isolées avec enfants à charge ou encore les personnes résidant dans un quartier prioritaire défini par le contrat ville. Comme le rappelle Fanny Égal, juriste d’assemblia et référente insertion sociale, le dispositif s’adresse aux habitants du territoire : « Les bénéficiaires sont toujours des personnes du bassin clermontois. Cela permet aux personnes de pouvoir facilement se déplacer sur le chantier ». Les heures d’insertion concernent très souvent le gros-œuvre ou des lots comme la plâtrerie-peinture.

Les objectifs 2021 d’heures d’insertion dépassés de 50%

Pour parvenir à ces objectifs ambitieux, le service juridique a adapté la rédaction de ses documents contractuels pour tenir compte de l’application de l’article 14 qui fait de la clause sociale une condition d’exécution du marché que l’entreprise s’engage à respecter. Dans la mise en œuvre, le PLIE joue un rôle majeur de facilitateur auprès d’assemblia. « Le PLIE, une fois les titulaires des marchés identifiés, aide les entreprises qui ne connaissent pas le dispositif », décrypte Fanny Égal. « Il a un rôle de conseil et d’accompagnement, il fait le point aussi sur les chantiers pour s’assurer que les règles sont respectées ».

Assemblia travaille main dans la main avec des partenaires de confiance

Autrement dit, la mission du PLIE est de fournir un service public gratuit clé en main. : « Nous intervenons en amont de chaque marché, au moment du lancement d’appel d’offres » précise Yassin Boumallassa, chargé de mission clause sociale à Clermont-Auvergne Métropole dans le cadre du Nouveau programme de rénovation urbaine. « Le PLIE a également un regard sur les types de prestations pour qu’elles ne demandent pas une expertise trop poussée qui ne correspondrait pas aux profils des personnes éloignées du marché de l’emploi. Nous sommes attentifs à ce que la prestation soit suffisamment longue pour être formatrice et si elle correspond au marché de l’emploi. Auprès des petites entreprises et des artisans, nous remplissons le rôle du service RH qu’ils n’ont pas. C’est le PLIE qui fait le lien entre les entreprises et les demandeurs d’emploi ».

Des objectifs largement atteints

Depuis plusieurs années, assemblia a décidé d’étendre cette démarche des clauses d’insertion sociale à l’ensemble de ses marchés de travaux, au-delà donc des marchés liés au NPNRU. C’est ainsi qu’assemblia est parvenu à atteindre le chiffre conséquent de 37 492 heures d’insertion réalisées en 2021, beaucoup plus – 50% – que les 24 844 heures initialement prévues. L’an passé, les clauses ont bénéficié à 112 demandeurs d’emploi et ont permis la création de 6 CDI et 7 CDD. C’est le résultat du travail de coopération entre le service juridique d’assemblia, du PLIE et des entreprises, PME ou grands groupes, qui jouent le jeu pour favoriser l’insertion sur leurs chantiers. Nombreuses sont les opérations au cours desquelles le nombre d’heures d’insertion prévues initialement est largement dépassé.

« Toucher un public de demandeurs d’emploi plus diversifié »

Clermont, Beaumont… Des chantiers références

Pour Yassin Boumallassa, le chantier de la déconstruction de la Muraille de Chine à Clermont-Ferrand est un bel exemple en matière d’insertion sociale par l’économie : « le PLIE a mis en place une formation pour la prestation de désamiantage pour laquelle l’entreprise DEMCY et un de ses prestataires étaient à la recherche de main d’œuvre. Cinq personnes sont allées se former une semaine à Lyon. Aujourd’hui, deux d’entre elles sont en CDI chez DEMCY et un troisième est en CDI chantier. Ils travaillent actuellement sur le chantier de la Muraille. Et DEMCY est prêt à réitérer l’expérience ! » s’enthousiasme-t-il.

Autre exemple, celui des travaux de la démolition de l’Allée des Dômes en 2020 dans le cadre du NPNRU quartier Saint-Jacques. Ce chantier a représenté pas moins de 7 120 heures issues du marché de la déconstruction. Et une personne originaire du quartier Saint-Jacques a, là encore, été embauchée en CDD sur le chantier.

Et toutes les communes du territoire peuvent en bénéficier. Sur le chantier de la résidence Le Parc des Liondards à Beaumont livré il y a quelques semaines, cela a été le cas pour la construction d’une trentaine de logements, en dehors du cadre de l’ANRU. Pour cette opération, 1 813 heures d’insertion étaient initialement prévues… 8 414 heures ont finalement été réalisées, soit près de 5 fois plus. Deux embauches directes ont été effectuées en plus des missions d’intérim.

Assemblia va plus loin en faveur de l’insertion sociale par l’économie

Au-delà de ces clauses d’insertion sociales dans le cadre des marchés de travaux, de nombreux contrats d’insertion sont conclus chaque année par assemblia. Pour assurer le gardiennage, l’entretien et le nettoyage des paliers et escaliers de son parc de 10 000 logements, le bailleur s’engage auprès du groupe Job’Agglo et recrute près de 50 équivalents temps plein chaque année. En 2021, cela a représenté 52 ETP pour 95 246 heures de travail. Ces contrats permettent à des personnes exclues du monde du travail de retrouver le chemin de l’emploi tout en bénéficiant d’un accompagnement spécifique pour sortir de la précarité. Et pour Pierre Camminada, directeur général adjoint d’EJA – Job’Agglo, le niveau d’exigence d’assemblia est élevé : « Ce n’est pas parce qu’on est une structure d’insertion que la qualité ne doit pas être au rendez-vous ! Le curseur est le même parce qu’au bout de la chaîne, il y a le locataire. Ce niveau d’exigence est formateur pour notre public. Les personnes sont particulièrement suivies sur leur lieu de travail ».

A côté de cela, de nombreux autres dispositifs d’insertion sociale par l’économie sont mis en place par assemblia. Avec « Emploi et diversité » par exemple, le bailleur met en relation des demandeurs d’emploi issus des Quartiers Prioritaires de la Ville avec ses métiers. Au « Club de recherche d’emploi » aussi, assemblia présente ses métiers et mène des entretiens. Sur le terrain, des échanges sont organisés entre les gardiens et des personnes éloignées de l’emploi pour les familiariser avec leurs missions. Enfin, des personnes condamnées à des travaux d’intérêt général sont régulièrement accueillies et encadrées par des salariés volontaires.

De nouveaux défis pour assemblia

Pourquoi s’arrêter là ? Aujourd’hui, assemblia identifie de nouveaux enjeux. L’idée est de développer les clauses d’insertion dans les marchés de services et les marchés de maîtrise d’œuvre notamment. Pour Yassin Boumallassa, il est important de diversifier les types de clauses : « Cette évolution permet de toucher un public de demandeurs d’emploi plus diversifié, notamment de féminiser ce public, encore trop masculin car plus directement concerné par les clauses liées aux travaux sur les chantiers ». Mais ce n’est pas tout. Assemblia souhaite aussi développer d’autres types de clauses. « Notre but est aussi de mettre en place des clauses environnementales » dévoile Fanny Égal. « Le PLIE travaille déjà sur ces thématiques pour que nous puissions prochainement les mettre en œuvre ». Car l’objectif des prochains mois et des prochaines années est clair pour la présidente de la fabrique urbaine : « Nous voulons aller plus loin, notamment dans la diversité des prestations pouvant faire l’objet d’une clause d’insertion, afin de toucher un plus large public de personnes éloignées du marché du travail » conclue Marion Canalès. Un travail de fourmi passionnant et engagé, résolument ancré dans l’ADN d’assemblia.

Zoom sur le dernier numéro de Voisinage, le magazine des locataires assemblia

Zoom sur le dernier numéro de Voisinage, le magazine des locataires assemblia

En octobre, les locataires d’assemblia ont reçu le dernier numéro de ce petit magazine, qui comporte un dossier spécial de 2 pages listant les chiffres importants et les actions marquantes réalisées par assemblia dernièrement.
Plus d’autres sujets à ne pas manquer…
Publié trois fois par an, Voisinage fait une belle part aux photos dans ses 4 pages, pour être lu rapidement et facilement ! 
Comment se le procurer ?
– Parce que certains de nos locataires sont attachés au format papier, le journal est distribué directement dans les boîtes aux lettres.
Lancement de l’enquête de satisfaction : merci pour votre collaboration !

Lancement de l’enquête de satisfaction : merci pour votre collaboration !

Assemblia réalise, du 12 septembre au 8 octobre, une enquête satisfaction auprès d’un échantillon représentatif de locataires. La société AVISO, choisie après appel d’offres, est en charge de cette mission. Plus de 800 locataires vont être interrogés, par téléphone, sur leurs relations avec assemblia, nos services, le logement qu’ils occupent, les parties communes de leur immeuble…

Vous allez donc peut-être faire partie de cet échantillon et toute l’équipe d’assemblia vous remercie vivement pour les quelques instants que vous prendrez pour répondre au conseiller AVISO.
Votre avis est essentiel pour qu’assemblia continue de progresser.

Journées européennes du patrimoine : Visite insolite, expositions artistiques… Assemblia donne le coup d’envoi de l’hommage à la Muraille de Chine en déconstruction

Journées européennes du patrimoine : Visite insolite, expositions artistiques… Assemblia donne le coup d’envoi de l’hommage à la Muraille de Chine en déconstruction

Inédit. Dans le cadre de sa déconstruction en cours, l’emblématique Muraille de Chine de Clermont-Ferrand ouvre ses portes pour la première fois au grand public samedi 17 septembre, à l’occasion des 39ème Journées européennes du patrimoine. Un événement exceptionnel, premier d’une longue série qu’a souhaité assemblia, bailleur social historique de ce grand ensemble, symbole de la ville et de son renouvellement. Ainsi, un parcours mémoriel permettra aux habitants et aux Clermontois de poursuivre l’aventure Muraille jusqu’aux premiers coups de pioche, début 2023. A ne pas manquer !

Elle domine Clermont-Ferrand depuis les années 60 et s’apprête à disparaître. Après le relogement de ses 354 familles, il était impossible pour assemblia de voir ce patrimoine urbain, architectural et social de la capitale auvergnate s’effacer du paysage sans rendre un hommage appuyé à son histoire, ses habitants et toute la vie du quartier Saint-Jacques qu’ils auront animé pendant plus de 60 ans. A l’occasion des Journées européennes du patrimoine, la fabrique urbaine donne ainsi le coup d’envoi du « projet mémoriel Muraille », en partenariat avec Clermont Auvergne Métropole et la ville de Clermont-Ferrand.

Un projet mémoriel Muraille mis en musique jusqu’à la fin de l’année

Première étape : samedi 17 septembre, où ce bâtiment de 320 mètres de long (3 terrains de football !) sera ouvert au public pour la première fois depuis le début des travaux de déconstruction.

Toutes les heures entre 10 heures et 17h00, les Clermontois pourront déambuler au sein de cet immeuble chargé d’histoire, par groupe de 30 personnes.

« La Muraille transmet l’image poétique d’un lieu qui fut habité et désormais en mutation : une sculpture vivante, animée le temps de sa démolition ».

Les premières propositions élaborées par Olivier Agid ont retenu toute l’attention d’assemblia. De par sa formation d’architecte, son expérience reconnue dans le domaine artistique, celui-ci s’est naturellement positionné comme le directeur artistique idéal pour mener à bien cet hommage.

Le projet artistique donne lieu à l’ouverture de l’immeuble au grand public. Il est proposé aux participants une déambulation sur deux travées en déconstruction ; 8 étages mis en scène à travers une exposition de peintures numériques. Ce grand cahier est réparti dans l’espace par Olivier Agid. La Muraille accueille également une exposition originale de Charles Rostan. Durant plusieurs semaines, le photographe a rencontré des habitants de la Muraille, du quartier, dont les portraits, viennent, une dernière fois, humaniser les murs intérieurs de la Muraille.

Enfin, cette déambulation est plus simplement encore une invitation à profiter de… des vues incroyables sur le grand paysage clermontois et la chaîne des Puys !

Venez donc rendre hommage à la Muraille, ses habitants et son histoire le 17 septembre et durant tous les événements mis en œuvre par assemblia qui ponctueront la fin d’année sur cet emblématique bâtiment du paysage Clermontois en cours de déconstruction !